MUIDS NATURE ENVIRONNEMENT (MNE)

Depuis le 5 décembre 2006, « la boucle de la Seine dite de Château-Gaillard » est un site classé. Ce site s’étend sur 4600 ha et comprend : - en rive gauche de la Seine,  la quasi-totalité du territoire de la commune des  Trois-Lacs (regroupant les anciennes communes de Tosny, Bernières-sur-Seine et Venables), à l’exclusion des trois centre-bourgs, et marginalement des portions des communes de Villers-sur-le Roule et du Val d’Hazey (quarier d’Aubevoye) ; - en rive droite de la Seine, des portions,  bordant ou dominant le fleuve,  des communes de Courcelles-sur-Seine, Bouafles, Vézillon, Les Andelys, Le Thuit, La Roquette, Muids. Ce site englobe donc la totalité de la boucle de Bernières en rive gauche mais n’englobe que de façon marginale la boucle de Muids. Or : - d’une part, ces deux boucles constituent un ensemble commun du point de vue de la formation des deux méandres contigus dans lesquelles elles s’inscrivent, -  et,  d’autre part, la boucle de Muids, en complément des caractérist

 Extrait du film de la Pie Rouge de Sylvie Habault et Guy Faucon avec Bernard Fidelin " St-Bernard Facteur" La croisade d'un philanthrope à vélo 

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  l' Age d'or de Muids et de sa plage ici les installations du club de voile par le peintre léonard Bordes (années 50) Les nouveaux parasols avec leur motif orange inspirèrent particulièrement le peintre Léonard Bordes (1898-1969). Dans un de ses tableaux de la Plage de Muids, il s’essaya à capturer le site dans un panoramique « eye-fish », depuis les installations du CVM à l’extrême gauche jusqu’à la nouvelle terrasse de l’Hôtel de la Plage à l’extrême droite, selon un point de vue qu’on imagine campé dans une des chambres mansardées de l’Hôtel de la Plage. Dans un autre tableau de facture plus classique, il s’intéressa plus particulièrement à la partie gauche du site occupée par le CVM avec ses deux saules pleureurs qu’il représenta dans un style Van-Goghien ainsi qu’en premier plan au mythique pavillon d’entrée de Mr Mersch, qui campait sur le site depuis 1935, été comme hiver, et fit face vaillamment à la fois aux inondations hivernales et aux occupations militaires de

 

  L’Orobanche est un genre de plantes herbacées parasites , sans chlorophylle , de la famille des Orobanchacées comprenant environ 150  espèces originaires des régions tempérées de l'hémisphère nord.   Caractéristiques générales Les orobanches sont des plantes de petite taille, de 10 à 60 cm selon les espèces. Elles se reconnaissent principalement à leur tige écaillée, dressée, de couleur jaune paille complètement dépourvue de chlorophylle , généralement non ramifiée, aux feuilles en forme d'écailles triangulaires. Cette tige porte de petites fleurs bilabiées jaunes, blanches ou bleues groupées en épi terminal de 10 à 20 fleurs.   En dehors de la période de floraison, aucune partie de ces plantes n'est visible à la surface du sol. Les fleurs apparaissent tardivement et marquent la fin de la vie de la plante. Généralement, les orobanches fleurissent d'avril à juin dans notre région. Les graines minuscules, plus de 100 000 par individu à pouvoir germinatif t

  Muids Nature Environnement organisait samedi 25 novembre 2023 au Café de la Poste à Muids la projection du documentaire « Des cailloux dans la chaussure » : aux portes du Vercors, les habitants de Saint-Nazaire-en-Royans découvrent  qu’un projet de carrière de roches va bientôt défigurer le Mont Vanille,  la petite montagne surplombant la localité. Abasourdis par le gigantisme du projet, effaré par la superficialité de l’enquête publique, inquiets de la minimisation systématique de l’impact écologique,   les habitants se mobilisent pour prendre en main leur destin. Un nouvel équilibre local se dessine et  bouscule les rouages bien huilés d'un système établi entre les carriers, certains élus et les services de l’état.   A l’issue de la projection, plus de 70 participants ont pu partager leurs réactions et échanger avec le bureau de Muids Nature Environnement et Claire Paplorey, présidente de l’association Gandalf de Daubeuf. Claire Paplorey a fait part de son expérience des cinq

  Petit rappel pour une meilleure compréhension Définition des Milieux Humides selon l'OFB (Office Français de la Biodiversité) Les Bords de Seine entre Muids et Andé sont identifiés par la DREAL, l'INRAE et même le Préfet comme  "Milieu fortement prédisposé à la présence de Zone Humide". Justifier le remblaiement avec des boues pour créer artificiellement une zone humide dont nous manquerions et qui existe déjà à l'état naturel n'est-il pas totalement injustifié et injustifiable et perdre ainsi 20 hectares de terres agricoles à l'heure du défit climatique ?  Le Préfet confirme cette caractéristique par écrit dans le document suivant téléchargeable sur le site de la DREAL en cliquant sur le lien ci-dessous : lafarge_holcim_granulats-muids_k_par_k_decision_signee_06-10-20 Carte de la DREAL sur la base des études de l'INRAE Pour couronner le tout la Zone concernée est Inondable aléa fort et modéré dans le PPRI qui aurait besoin de devenir humide 😜 sans

 

  LES TERRES DE REMBLAIS DU GRAND PARIS (et d'ailleurs) La gestion de près de 23 millions de mètres cubes de terres excavées, issues des chantiers de la Société du Grand Paris, représente un défi considérable. Ce volume totalise plus de 45 millions de tonnes de déchets de chantiers, imposant ainsi un défi majeur quant à la recherche d'emplacements appropriés pour leur enfouissement. Muids, situé à une distance de 100 kilomètres de Paris et accessible de manière "écologique" par voie fluviale et se trouve au cœur de cette problématique puisque 960 000 m3 ont y déjà été enfouis. En cas d'acceptation des nouveaux remblais, Muids serait destiné à recevoir l'équivalent de 17,2 % des terres provenant du Grand Paris et alentours (presque 4 millions de m3). Entre mars 2019 et octobre 2020, Muids a accueilli 86 000 tonnes de terres renfermant de la pyrite. Une fois étalées, les exploitants ont constaté (un peu tard) la présence de ce composant, entraînant un report d