Poser les bonnes questions au Préfet et décoder ses réponses : Avant l’heure c’est pas l’heure, et après l’heure ce ne sera plus l’heure (et il sera trop tard )
Revenons à la correspondance du maire de Muids avec les autorités (bien après ses vœux de janvier 2023 et ses premières dénégations ...).
Relevons le fait qu’écrire non seulement au Préfet de L’Eure, mais aussi à ses
subordonnés, le sous-préfet des Andelys et la DREAL (au passage, Direction Régionale de l’Environnement, en
plus de l’Aménagement et du Logement ...) est inutile et laisse croire à une activité débordante alors qu’un seul
courrier suffisait.
La preuve, le maire n’a reçu qu’une seule réponse, celle du Préfet, rédigée évidemment par son
bras armé technique la DREAL !
Mais cette réponse ne répond pas à la question posée et ne dément rien !😕
Autre étrangeté, pourquoi ne pas avoir adressé ce courrier à Lafarge qui semble bien placé pour répondre ?
Quant à l’éventuelle réponse de Frédéric Duché, Pdt de l’agglomération SNA, «Mystère et boule de gomme» !
Une réponse du Préfet « à côté » de la question posée ?😕
Dans sa lettre du 13 mars 2023, le Préfet répond à l’éventualité « d’un projet de carrière de sable porté par la
société Lafarge sur les bords de Seine entre Muids et Andé », question que lui aurait posé le Maire de Muids
dans une lettre du 20 février 2023.
Or, selon le maire de Muids, celui-ci aurait interrogé le Préfet sur le projet de carrière dénoncé par MNE sur le
plateau de Muids/Andé.
Des deux qui est à côté de la plaque ?
Le préfet qui répondrait à une question que le maire de Muids ne lui a pas
posée ?
Le maire de Muids qui n’aurait pas posé la bonne question dans sa lettre du 20 février 2023 ?
Le plus simple serait que le maire de Muids publie son courrier d’origine et prenne définitivement de bonnes
habitudes en matière de clarté et de transparence vis-à-vis de ses conseillers et administrés.
Quand à MNE nous avons toujours évoqué le risque d’une nouvelle carrière de 200 hectares dans la plaine entre
le stade de Muids et Andé et nulle part ailleurs, et donc pas « sur les bords de Seine ».
Une réponse du Préfet qui trahit que le projet « sur les bords de Seine », donc l’extension de Gorgeon des Rues
pour 20 ans, est imminent et qui ne promet rien, sinon que la procédure s’appliquera le moment venu !😠
Le fait que le Préfet centre d’emblée le débat sur l’éventualité d’un projet « sur les bords de Seine entre Muids et
Andé » et embraye ensuite son propos de façon alambiquée autour des seules activités du site « Gorgeon des
Rues » est en fait l’aveu qu’il a déjà sur son agenda l’extension de ce site pour 2025. D’autant plus que c’est la
DREAL qui a scandaleusement proposé à Lafarge de saucissonner sa demande d’extension en deux étapes :
d’abord deux ans « pour voir », sans obligation de consultation publique, et avoir le temps d’instruire le dossier
de prolongation pour 20 ans.
Et le fait de déclarer qu’« aucun dossier de demande d’extension de cette carrière
n’a été déposé auprès des services de l’Etat », tout en précisant que « si une telle demande devait être sollicitée,
celle-ci serait instruite par les services de l’inspection des sites classées », ne garantit rien, car une fois lancée en
2024 la procédure d’extension de Gorgeon des Rues sera inarrêtable, sauf blocage en amont par le PLU.